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Le défi conjugaison

jeudi 25 mars 2021, par phil

- Le défi conjugaison est un jeu de l’oie (avec dé) conçu pour l’entraînement à la conjugaison. Chaque case de la piste représente un verbe (choisi parmi les 50 plus fréquents) et une personne. (ex : pouvoir, 2e personne du singulier).

Les joueurs (seuls ou en équipes) inscrivent leurs réponses sur une fiche spéciale et la correction finale valide les propositions (nombre de points marqués = nombre de réponses exactes) ou Pour poursuivre le chemin, trouver la bonne orthographe (plusieurs propositions successives alors possibles)

- Les questions-réponses :

Comme il est demandé aux élèves en « calcul mental » de produire rapidement un résultat en réponse à un calcul simple (sur l’ardoise ou sur un cahier spécial), il est possible de les solliciter sur des questions lexicales, orthographiques ou syntaxiques.

1) Quelques exemples pour le lexique. • Les contraires : en conservant tout ou partie d’un mot (nom, adjectif, verbe), trouver son contraire.
- Contraires de poli - impoli ; régulier - irrégulier ; capacité - incapacité.
- Contraires de boucher - déboucher ; faire - défaire ; gracieux - disgracieux ; paraître - disparaître.
- Contraires de content - mécontent ; moral - amoral ; … Pourtant, suivant les règles de construction mises en évidence,
- peut-on dire qu’une infusion est le contraire d’une fusion, qu’une infraction est le contraire d’une fraction (un nombre entier, peut-être) ?
- peut-on penser qu’un dispositif est un négatif, que démarrer c’est devenir triste ?
- peut-on enfin construire méchant en contraire de chant ou adoré en contraire de doré ?

La recherche d’exemples qui n’obéissent pas à la formation des mots avec les affixes (préfixes et suffixes) et l’invention de « faux contraires » donnent de nouvelles occasions d’être confronté à donc de manipuler les règles ou régularités constatées.

• Le même travail peut être proposé avec les diminutifs :
- comment former un mot pour désigner un petit livre (un livret) ; un petit camion (une camionnette) ;
- un petit d’ours (un ourson) ; un petit de chat (un chaton) ; Mais une chouette a-t-elle à voir avoir un petit chou ; une facette avec une petite fac ; une banque serait-elle une grosse ou grande banquette ; un étalon un petit étal ; … ? Aborder les familles de mots et dérivations, se référer à l’étymologie sont alors des moyens de comprendre l’origine et l’orthographe.

• Les nominalisations : sur le même principe, transformer des verbes en noms (et réciproquement). opérer - opération ; ressembler - ressemblance ; indiquer - indicateur…

2) Quelques exemples en orthographe. • Les homophones (hétérographes)
- Choisir entre c’est ; ses ; ces ; sais ; sait ou s’est pour compléter les phrases lues (liste des homophones déjà constituée après rencontres et recherches). Privilégier les phrases ou apparaissent le présentatif c’est et le possessif ses qui sont les graphies les plus fréquentes.

- Même consigne avec à ; as ; ah / est ; es ; et ; ai ; eh ; haie … et les autres homophones fréquents.

• Les accords dans le G.N. Écrire un mot d’un groupe nominal lu en prenant garde aux accords éventuels (genre et nombre). Constituer une liste de mots obéissant à des régularités déjà constatées, une autre liste de mot fonctionnant différemment afin d’introduire peu à peu ces derniers dans le questionnaire.

3) Quelques exemples pour la syntaxe. • Tirer au sort des étiquettes cadavre exquis ou carré lescurien , les afficher et demander de construire toutes les phrases possibles (en vérifiant les relations entre les éléments). • Proposer une phrase de base et demander de l’expanser pour en faire la phrase la plus longue possible. Même principe pour la réduction : réduire pour ne garder que les éléments de départ (phrase minimale). • Proposer une phrase à 1 sujet, 1 verbe et réclamer plusieurs verbes pour le même sujet (énumération, suite logique ou synonymie) ou plusieurs sujets pour le même verbe.