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Eduquer contre le sexisme

lundi 1er mars 2021, par phil

La socialisation des enfants, différenciée selon que l’on soit fille ou que l’on soit garçon, contribue à l’émergence et à l’aggravation des inégalités entre les femmes et les hommes.

Aussi, le programme « Les p’tits égaux » est un répertoire d’activités novateur pour la construction de rapports égalitaires entre les filles et les garçons âgés de 5 à 10 ans.

- Objectifs :

· Promouvoir des modèles de femmes et d’hommes qui présentent des qualités intéressantes à développer.

Les enfants découvriront des femmes et des hommes qui ont beaucoup apporté à la société de par leurs qualités et remarqueront que celles-ci n’appartiennent pas nécessairement à un sexe donné. Ces modèles aideront les filles et les garçons à percevoir positivement leur genre et celui du sexe opposé.

· Amener les enfants à se sentir autorisés à adopter des conduites non stéréotypées ou encore à parler sans gêne, ni honte, de situations non traditionelles qu’ils peuvent expérimenter dans leur quotidien (comme le fait d’avoir un papa en congé parental et une maman qui travaille).

· Accroître les habiletés des enfants à résoudre de façon non violente et coopérative des conflits qui mettent en cause l’appartenance à l’un ou l’autre sexe.

Ce sont des valeurs de respect et d’amitié entre garçons et filles qui sont promues tout en favorisant la capacité des filles d’affirmer et de dénoncer des situations où elles se sont senties abusées en raison de leur sexe.

- Matériel et animation :

Le répertoire propose quinze activités (3 à 9 par groupe d’âge) d’une trentaine de minutes chacune destinées aux enfants de 5 à 10 ans.

Il peut être utilisé par les enseignant-e-s de grande section de maternelle jusqu’au CM2 mais aussi par l’ensemble des intervenant-e-s menant des actions auprès des jeunes.

Pour chaque activité la façon de procéder est clairement indiquée afin que le répértoire soit facile à utiliser.

Les questions suggérées dans chaque activité sont là pour susciter chez l’enfant le goût de partager ses expériences. Les thèmes abordés sont variés : les enfants seront ainsi invités à débattre du « sexe » des métiers ou des jouets, ils pourront découvrir que les garçons comme les filles ont le droit de pleurer lorsqu’ils ont de la peine ou lorsqu’ils sont effrayés.

Par le biais de courtes biographies sera mis en lumière le fait que les femmes comme les hommes peuvent jouer des rôles sociaux importants.

La méthode pédagogique choisie pour aborder ces différents thèmes varie selon l’âge des enfants auxquels l’activité est destinée. Tandis que les plus jeunes aborderont ces thèmes au travers d’un coloriage ou de courtes histoires, les enfants plus âgés pourront mettre en scène des situations non traditionnelles en les jouant ou encore débattre suite à une brève mise en situation.

Parce qu’un enfant a besoin de cohérence entre les valeurs véhiculées par ces activités et celles qui ont cours dans son milieu, l’animateur peut renforcer le contenu du présent répertoire en se montrant sensible à sa façon d’interagir avec les enfants. Par exemple, il peut être opportun d’identifier le type d’attentes qu’on a envers un élève masculin ou féminin, la nature des responsabilités qu’on délègue à une fille ou à un garçon, l’attitude qu’on adopte lorsqu’une fille dénonce une situation jugée irrespectueuse à son endroit, etc.

Afin d’assurer une continuité des objectifs du programme dans le milieu familial., une lettre et un document d’information à l’intention des parents sont aussi proposés en fin de répertoire, évoquant la problématique de l’égalité entre les sexes.


Représentations "ritualisées" de la féminité

La publicité donne lieu à une exacerbation des stéréotypes de la féminité. La femme est exhibée au travers d’attitudes répétitives, codées. Le sociologue Erving Goffman parle de "ritualisation de la féminité".

Abandon

Les postures typiques de la féminité dans la publicité sont des postures d’abandon. La chevelure au vent est une attitude souvent rencontrée, de même que les bras ballants, le genou fléchi en quasi déséquilibre.

Repli sur soi

Une pose répandue consiste à toucher son propre corps ce qui traduit une forme de repli sur soi. C’est aussi une façon de présenter son corps comme une chose fragile et précieuse.

Soumission

Le regard baissé donne une impression d’humilité, de soumission. De même, les femmes sont souvent représentées couchées (sur des lits, des sofas) ou même au sol, ce qui est rarement le cas des hommes.

Dissimulation

Dans la publicité, la femme apparaît souvent en partie cachée derrière un objet, une personne, voire ses propres mains ou ses cheveux. Les hommes, quant à eux, sont de campés de plain-pied dans la situation.


ENQUETE OCDE

- En France comme dans les autres pays de l’OCDE , les filles réussissent mieux que les garçons à l’école.
- Selon l’OCDE, qui publie un 4 pages très clair sur ce sujet, l’écart de compétences entre filles et garçons à 15 ans représente pratiquement une année d’enseignement.
- Pourtant les hommes obtiennent plus fréquemment que les femmes un diplôme du supérieur dans tous les pays de l’OCDE et spécialement en France où le taux est inférieur à la moyenne OCDE.

How are girls doing in school – and women doing in employment – around the world ? Throughout the world, girls are outperforming boys in reading… … and women are in the majority among entrants to higher education. As the world marks the achievements of women this month, the progress of girls and young women in education – and of women in employment – can’t be denied. In recent years, the achievement gap between boys and girls in school has narrowed in key subjects – so much that in some areas, the focus of concern is now on the underachievement of boys. For example, on the 2009 PISA reading assessment, 15-year-old girls outperformed boys in every OECD country, and on average by 39 points – the equivalent of one year of school. On the 2009 PISA mathematics assessment, 15-year-old boys tend to perform slightly better than girls in most countries, while in science, patterns of performance related to gender are less pronounced. On the 2009 PISA reading assessment, girls outperformed boys in every country, and on average by 39 score points – the equivalent of one year of schooling. By contrast, boys tend to outperform girls in mathematics. An estimated 66% of young women in OECD countries are expected to enter a university programme during their lifetime, compared to 52% of young men. Men are more likely than women to hold advanced research qualifications, and 74% of all graduates in the fields of engineering, manufacturing and construction are men. Higher (tertiary) education improves job prospects for both men and women, and the gender gap in employment narrows at the highest levels of educational attainment.

Source : le Café Pédagogique, mars 2012


ECRIRE UN ALBUM ANTI SEXISTE

Séquences préalables Sensibiliser les élèves à la thématique de l’égalité filles – garçons ou du mieux vivre ensemble entre filles et garçons (apprentissage de la mixité) au moyen de deux grands axes d’activités :

- activités sur les stéréotypes : Jeux des activités d’Ours, jeux de Mémory des métiers, (cf. livret Les Petits Egaux, 50 activités du Sceren),
- lectures de nombreux albums autour de la problématique afin de baigner les élèves dans les divers aspects du thème (albums des collections Talents Hauts mais aussi de d’autres maisons d’éditions, fournir des listes d’ouvrages de référence)

Séquence n° 1 d’émergence (en 2 séances en décembre) : Conduire les élèves à se remémorer les activités précédentes et les thèmes abordés (activités de tissage)

- demander aux élèves de dessiner les histoires d’albums « anti sexistes » récemment entendus, dont ils se souviennent et qu’ils ont bien aimé,
- faire verbaliser les élèves sur leurs dessins : j’ai dessiné quoi ? j’ai ressenti quoi ?

Conduire les élèves à réfléchir sur des histoires, mobiliser leurs imaginations en lien avec la thématique de travail (activités de réflexion)

- demander aux enfants d’écrire sur des bouts de feuille des idées d’histoire avec une seule phrase qu’on dépose dans une boîte (ou un bonnet). Ces écrits ne sont pas nominatifs.
- remuer la boite et lire avec les élèves les idées d’histoire de chaque enfant les unes après les autres. Après chaque lecture, les élèves sont invités à donner leurs impressions lors de petits débats avec environ 8 élèves. On ne dira pas « j’aime » ou « je n’aime pas » mais qu’est-ce qu’on pourrait dire pour continuer l’histoire ? Le choix d’une idée s’effectue sur le principe d’une envie, d’une émulation, d’un désir à continuer un récit. Non un jugement de valeur qui s’exprime simplement en « j’aime » ou « je n’aime pas ».

Conduire les élèves à un débat collectif (activités de débat et d’argumentation)

- restitution collective du choix de chaque groupe (soit 3 idées car « groupes autour de 3 adultes) afin de savoir quelle suite la classe pourrait-elle donner à chacune de ces histoires. L’adhésion de l’ensemble de la classe s’effectuera à partir des échanges sur les envies, les ouvertures imaginaires possibles, la faisabilité de l’écriture.
- tenter de faire argumenter les choix des élèves.
- conclure en fin de séance sur une amorce d’histoire, une trame ou intrigue sur laquelle l’ensemble de la classe s’est mise d’accord. Faute de consensus, un vote démocratique peut s’avérer utile.

Séquence n° 2 sur les stéréotypes dans les albums (1 ou 2 séances en janvier) : Etudier avec les élèves les stéréotypes qui apparaissent dans les albums (test de l’ours)

- test de l’ours et libre discussion en petit groupe
- restitution collective des arguments répertoriés dans chaque groupe
- recensement de stéréotypes dans des albums montrés et lus avec les élèves en petits groupes (fréquences des personnages G/F, activités ritualisées des filles et des garçons, rôles et sentiments figés/stéréotypés évoqués…) Il s’agit d’albums en vente dans les supermarchés du type « Chloé joue à faire le ménage » ou « Le tracteur de Peter ».
- restitution collective des discussions et élaboration d’un guide d’écriture « anti-sexiste » évitant ces écueils
- travail en petit groupe et restitution collective. Ce guide est simple, il s’agit que la classe se mette d’accord sur ce qu’il faut écrire ou ne pas écrire en fonction du principe d’égalité filles – garçons.

Séquence n° 3 d’étude sur les albums (en janvier) :

- Travail sur la structure d’une histoire (structure narrative ; temps de composition,…).
- Prendre un album comme support (de préférence de Talent Hauts)
- Jeux d’écriture afin de fluidifier l’écriture des élèves. Par exemple des jeux de contraintes sur la forme, sur le fond, sur le fond et la forme ; ou encore jeux sur l’imaginaire et la créativité : par exemple, « pourquoi, parce que », « cadavre exquis », que serait le monde si… », les « mot-valise » ; le « haïkus », le « mot inducteur » ou associations libres, les rimes et les sons de la phrase… en axant les élèves dans la mesure du possible sur la thématique de l’égalité filles – garçons (cf. documents complémentaires).

Séquence n° 4 de production en petits groupes et collectif (en février et mars) :

- En petits groupes de 8 élèves, travailler à partir de l’amorce de l’histoire, l’écriture de la trame décidée précédemment, à rappeler.
- Demander aux élèves de dessiner librement la suite de l’histoire, au moyen de quelques images (pas plus de 4 ou 5 dessins simples qui correspondront à l’élément perturbateur, l’action, l’élément de résolution, et la situation finale).
- Conduire ensuite les enfants à décrire leurs images sur des bandes de papier annexes, (juste quelques lignes).
- Cadrer l’ensemble de l’écriture avec les critères établis que sont le guide d’écriture anti-sexiste auquel on ajoute le schéma narratif type (qui a été construit dans la séquence précédente avec les élèves)
- Chaque élève présente ensuite avec ses mots ses dessins et textes aux autres enfants.
- Engager une discussion sur les travaux des uns et des autres, veiller à ne pas juger les qualités des écrits, rester au niveau des informations, des idées qu’on partage afin de produire par groupe un texte commun qui sera restitué au niveau du collectif classe.
- La mise en commun est délicate : il s’agit de prendre le « meilleur » de chacun sans froisser les individualités des élèves. Il s’agit là aussi de se situer au niveau des critères du guide d’écriture, du schéma narratif et des apports d’informations nouvelles des uns et des autres pour l’histoire qu’on veut rédiger. Une autre sélection s’établit aussi sur des critères de cohérence sémantique à bien expliquer aux enfants.
- Variante pour débloquer l’écriture au besoin (si la situation de classe l’exige) : on peut aussi préférer l’utilisation d’une écriture collective fondée sur le principe du « cadavre exquis » qui débloque l’écriture. Partant de l’amorce d’histoire décidée en commun, écrite sur une feuille, ce jeu se pratique selon le principe du pliage. Le premier enfant écrit la suite du texte (deux phrases pas trop longues), puis replie la feuille en ayant soin de laisser visibles un ou plusieurs mots. Ainsi, l’enfant suivant poursuit le texte commencé en respectant une certaine cohérence. Le jeu se termine lorsque e 8ème enfant a terminé. On relit l’ensemble du texte. Il sera certainement utile de toiletter le texte : une cohérence sémantique et grammaticale est à rechercher avec les élèves, dans le respect des critères anti-sexistes et de schéma narratif. Cela étant, le résultat final peut être suffisamment cocasse pour être intéressant et être présenté et défendu tel quel à la classe entière.
- Restitution des textes produits dans chaque groupe et discussion-argumentation sur des choix possibles.

Lors d’une séance suivante,

- En groupe classe, collectivement, reprendre chacune des 3 propositions et les insérer dans un schéma narratif dessiné au tableau afin d’observer la cohérence du texte et le respect du guide d’écriture anti-sexiste.
- Comparer les 3 schémas narratifs obtenus. Favoriser une discussion entre élèves et proposer une série de pistes : faut-il voter pour le texte qu’on préfère ? faut-il fusionner ce qu’il y a de mieux ou plus original entre les trois textes ? faut-il choisir un texte à améliorer ? faut-il sélectionner des parties intéressantes de texte afin d’écrire une suite immédiate améliorée ? faut-il rajouter un passage ? faut-il réécrire l’histoire en changeant un point de vue ou en se plaçant du côté d’un personnage ? faut-il réécrire l’histoire en changeant les personnages, les lieux, les objets, la fin… mais en gardant la trame et l’intrigue ?

Le schéma narratif, 5 étapes :

- situation initiale : présentation des personnages, description de leurs caractéristiques, lieu ou cadre dans lequel se déroule l’action (verbe à l’imparfait)
- l’élément perturbateur : événement ou personnage qui change la situation initiale, changement de ton, (verbe au passé simple)
- l’action : c’est la partie la plus longue du récit : aventures, épreuves.
- L’élément de résolution : action qui résout le problème
- Situation finale : retour des personnages à la stabilité, avec fin heureuse ou malheureuse. Distribution des rôles :
- Un sujet : le héros/héroïne qui réalise l’action.
- l’objet : ce que recherche le héros/héroïne.
- l’aide : personnage bénéfique qui aide le héros/héroïne.
- l’opposant : personnage maléfique qui empêche le héros de réaliser son action.

Destin du héros : 3 fins possibles : Suite à une série d’épreuves, 1 - il triomphe, sa situation s’améliore 2 – les choses tournent mal , mort, etc… 3 – deux héros, l’un réussit l’autre échoue (fille cadette, fille aînée, dans « Les fées »


Editions Talents Hauts (promotion gratuite)

Le sexisme n’a pas disparu de notre société, il n’a pas non plus disparu des livres de jeunesse. Les éditions Talents Hauts publient des livres qui se veulent aussi beaux et aussi prenants que d’autres, mais qui dénoncent, souvent avec humour, sexisme et racisme, qui sensibilisent avec délicatesse au débat, qui mettent en scène des contre-modèles.

Extrait du dossier des cahiers pedagogiques sur les filles et les garcons a l’ecole
Fondée en 2005 par deux femmes, notre maison d’éditions a fait de la lutte contre le sexisme persistant le cœur de sa politique éditoriale.

Collection d’albums « pour les filles ET pour les garçons » (3-7 ans)

Des albums où les héros peuvent être des héroïnes, les mamans sont des femmes d’aujourd’hui qui travaillent et les hommes des papas modernes qui s’occupent de leurs enfants, les filles ne sont pas au bois dormant et les garçons ne sont pas les seuls à chasser le dragon… Parmi les titres les plus représentatifs de la collection, citons :

* La Princesse et le Dragon, un conte à l’envers qui prend le contrepied des modèles des contes de fées ; * Imagier renversant, sur l’usage sexué des objets quotidiens, La page de terre, sur le droit à l’éducation des filles ; * Dinette dans le tractopelle, une histoire fantaisiste qui se déroule dans un catalogue de jouets aux pages fortuitement mélangées ; * Le débardeur rouge, un message plein de sagesse qui dénonce l’importance de l’apparence et de la minceur, spécialement chez les filles ; * Samiha et les fantômes contre le voile intégral.

Collection « Livres et égaux » (6-11 ans)

Dans cette collection de romans illustrés, les mères peuvent être maires (de la ville) et les pères des pères (au foyer), les garçons peuvent jouer à la cuisine et ont le droit de pleurer, les grenouilles battent les crapauds à plate couture et les squaws sont cheffes de tribu... Une grande variété de sujets et de styles sont volontairement abordés :

* les métiers avec Ma mère est maire de Florence Hinckel ; * les jouets avec Je veux une quiziiine ! de Sophie Dieuaide ; * la violence faite aux femmes dans La joue bleue d’Hélène Leroy ; * l’univers de la mode dans Les petites filles top modèles de Clémentine Beauvais.

Enfin, pour les adolescents, Talents Hauts lance fin 2010 une série de huit romans de Florence Hinckel intitulée Ligne 15 dont le fil conducteur est l’égalité des filles et des garçons.

Laurence Faron co-fondatrice des Éditions Talents Hauts www.talentshauts.fr


DOSSIER FILLES ET GARCONS A L’ECOLE

Comment vont les filles et les garçons à l’école ? Les anciens débats sont loin d’être clos et de nouvelles questions apparaissent. L’école mixte est régulièrement mise en cause, accusée de desservir tour à tour les filles ou les garçons. La question des violences sexistes et homophobes préoccupe tous les acteurs de l’école. Les garçons ne sont plus des élèves génériques exemplaires sur lesquels il faudrait aligner les filles : ils ont eux aussi un sexe et subissent eux aussi l’influence délétère des stéréotypes sexistes. À travers ce dossier, nous désirons rendre compte des débats actuels, et aussi mettre en lumière l’inventivité et la créativité de tous celles et ceux qui agissent en faveur de l’égalité entre garçons et filles.

http://cahiers-pedagogiques.com/spip.php?page=numero&id_article=7268

Le sommaire :

Éditorial : Passer de la co-présence à la co-éducation

1- Des catégories à interroger sans cesse
- Belinda Cannone  : Différence ou distinction  ?
- Martine Chaponnière  : Éducation et féminisme  : de l’unité à la complexité
- Stéphanie Rubi  : Les crapuleuses
- Gaël Pasquier  : Promouvoir d’autres modèles dès la maternelle
- David Latour  : Des élèves trans à l’école des filles et des garçons
- Jean-Denis Hayduc  : Et si on se le disait en vers  ?

2- Les garçons, nouveau problème  ?
- Lavinia Gianettoni, Pierre Simon-Vermot  : Une ressource pour l’estime de soi  ?
- Jean-Louis Auduc  : Au secours des garçons  ?
- Françoise Lorcerie  : La discrimination institutionnelle des garçons maghrébins
- Annie Léchenet  : Les garçons, nouveau sexe faible  ?

3- Du côté des enseignants
- Isabelle Collet, Mathilde Menotti  : «  Un homme, c’est plus intimidant  »
- Isabelle Collet, Isabelle Grin  : En formation initiale des enseignants
- Céline Petrovic  : Quand ça ne va pas de soi pour les enseignants
- Yveline Jaboin  : Des trajectoires professionnelles comparables  ?
- Marie-Pierre Moreau  : Une mixité statistique qui recouvre de réelles différences

4- Faire avec les questions de genre
- Soizick Jaffre  : L’homosexualité, et alors  ?
- Anne Dafflon Novelle  : La littérature enfantine au prisme du genre
- Sylvie Ayral  : Le sexe des sanctions
- Annette Jarlégan  : Qui prend la parole en classe  ?
- Cathy Patinet  : En EPS  : passer de la mixité à la co-éducation
- Didier Chavrier  : La course à l’évaluation
- Yann Ruault, Gil Rosset  : Du football pour les filles
- Annie Léchenet  : Les violences sexistes à l’école
- Cendrine Marro  : Repérer les inégalités que masquent les différences
- Cendrine Marro, Geneviève Pezeu  : Le rempart des idées reçues
- Nicole Lucas  : Les esclaves, aussi des femmes

Relecture - Nicole Mosconi  : Le chantier reste ouvert